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dotcut - experimental, noise and ambiant drone

Interviews


.cut, une musique expérimentale et narrative

Par G-Johnson, mardi 11 novembre 2008 à 10:27
Les ingrédients de la musique de .cut transitent par des canaux de communications partant de Lyon pour terminer leur mise en forme dans le grand nord Canadien. c'est donc une musique qui voyage beaucoup avant d'exister, mais une fois ce voyage créatif terminer c'est un voyage suggestif qu'elle fait partager à ses auditeurs. Entre le Canada et la France c'est une expérimentation musicale qui est né. Notre itv a donc fait le voyage depuis Montréal et sera certainement lu à Lyon.

Pouvez vous vous présenter et comment est né le groupe et le label ?
Albérick, basé à Montreal au Quebec, laptop et guitare dans le duo .CUT FEATURING GIBET. Je gère également le label musical Walnut + Locust.
.cut (prononcez dotcut) est né en 1992 de mes premières expérimentations sonores solo. A cette époque, c'était un projet expérimental bruitiste. Le guitariste Gibet m'a rejoint pour la première fois en 2003 pour un concert semi-improvisé à Lyon et c'est à partir de là que nous avons commencé à développer notre son actuel. Gibet reste à ce jour le seul autre membre "permanent" du groupe, même si je collabore également avec divers musiciens invités sous le nom .cut & Friends.
Walnut + Locust est né au départ en tant que webzine en 1999, puis en tant que label en 2004 pour fêter les 5 ans du webzine. Depuis un peu plus d'un an, le label travaille avec les distributeurs automatiques Distroboto au Quebec qui sont d'anciennes machines à cigarettes reconverties pour la vente d'objets d'art media.

Comment procédez-vous lors de la composition des morceaux ?
Il faut prendre en compte tout d'abord le facteur géographique : j'habite à Montreal et Gibet à Lyon. Après, nous travaillons de diverses façons. Gibet m'envoie des pièces de guitare par internet et je construis un morceau à partir de ça ou nous enregistrons ensembles quand nous nous retrouvons sur le même continent... De mon coté, je collectionne diverses sources sonores à travers le "field-recording". Tout le travail de mixage des morceaux, post-production et mastering est fait ici à Montreal.

C'est quoi votre univers ?
Si je devais le définir en un mot, ce serait l'expérimental.

Qui s'occupe de vos visuel ?
Mis à part quelques très rares exceptions, la quasi totalité des images sont issues de mon propre travail photographique. Ensuite, je me charge généralement de la conception artistique et Gibet s'occupe de la réalisation du fait de son métier de graphiste.

Comment ce passe les concerts ?
Notre musique est narrative, nous préférons donc une audience attentive. Nous aimons accompagner la performance live de projections vidéo afin d'apporter un support visuel au public. Nous avons également collaboré avec des performeurs sur scène, dont l'actioniste gnostique Marie-Claire Cordat qui sévit dans l'underground Lyonnais.

Comment organisez-vous la promo de vos groupes ?
La promo est essentiellement orientée vers internet. Nous privilégions l'envoi de promos aux webzines plutôt qu'à la presse papier car ces derniers sont bien souvent plus réactifs. Nous participons aussi avec plaisir à des émissions de radio et parfois à l'organisation de concerts.

Vos influences ?
Nos influences viennent de divers endroits : le cinéma, la photographie, l'art, la politique internationale... Si tu regardes nos pochettes, il faut aussi croire que la mort est un thème omniprésent dans notre musique... Par ailleurs, Gibet et moi partageons une passion commune pour le cinéaste Stanley Kubrick, ce qui pourrait expliquer notre côté narratif de notre musique.

Les 3 plus "grands" pour vous ?
Comme je viens de le dire dans la question précédente, Stanley Kubrick. En musique, ce serait Throbbing Gristle pour moi et Pink Floyd (époque Syd Barrett) pour Gibet.

Vous recherchez quoi comme styles de groupes au travers du label ?
Walnut + Locust est majoritairement centré sur la scène expérimentale ambiante. Les artistes présents sur le label sont des gens que j'ai rencontré lors de concerts ou festivals ou par le biais d'autres artistes et amis. Nous gardons un esprit DIY, nous n'avons jamais recherché activement des groupes avec qui travailler, toutes les productions sont issues de ces rencontres.

Des projets pour l'avenir?
Pour .CUT FEATURING GIBET, un split vinyle avec les New-Yorkais de The Fun Years à paraître sur le label Suisse three:four records début 2009.
Sur Walnut + Locust, la sortie ce mois-ci de deux nouveaux 3" : le premier Ep du musicien avant-garde Pier-Emmanuel Tremblay "Pas Assez (Pour deux)" et la compilation "_post" (avec Aidan Baker, Molasses, Thisquietarmy, .cut & Friends + Agathe Max, et Raymonde Howard), tous deux en vente principalement dans les Distroboto. Puis la sortie de "Sous Le Microscope", un film d'animation de Françoise Provencher avec une musique de .cut & Friends qui sera notre toute première sortie DVD et le nouvel album de Pine Tree State Mind Control...

G-Johnson - www.cultcrusher.net - Novembre 2008


.CUT FEATURING GIBET (post rock industriel, France)

INTERVIEW 2006

J'avais découvert .cut il y a quelques années en première partie des cultes HOCICO,
.cut est toujours là aujourd'hui et le nouvel enregistrement Artic circle est des plus intéressants, il devrait intéressé les adeptes de post-rock et d'ambiant. Un entretien s'imposait donc avec cette formation underground lyonnaise.

Un historique du projet s'impose car vous avez déjà plusieurs années d'existence...
.cut a débuté en tant que projet solo en 1992 sur de vieux claviers analogiques empruntés autour de moi, des bandes magnétiques détournées et des matériaux de récupération. Une sorte de sampling old-school plutôt noise bruitiste. Le son a pas mal évolué depuis. Le guitariste Gibet m'a rejoint en tant que membre permanent après un concert semi-improvisé au défunt Kafé Myzik à Lyon en 2003.
Depuis toujours, .cut a privilégié les collaborations. Actuellement je travaille avec Mike (guitariste du groupe WAN FIGURES) pour une compilation du label HOUSE OF THE THOUSAND LIGHTS, avec ELECTRIC PRESS KIT pour un EP sur ALTSPHERE PRODUCTION, avec THE VOMIT ARSONIST (USA) et MORTAL MANIFEST (Israël) pour un split album sous le nom de Thee Virginal Brides, avec VX69 de PUNISH YOURSELF sur son projet ambient CHEERLEADER 69... ainsi que sur un album de remix de BLACKULA (mon projet avec Bad Rabbit). Tout ceci devant voir le jour d'ici septembre...

Le patronyme du groupe est des plus énigmatiques que ce soit ce fameux " point ", ou encore ce " featuring " ; pourrais-tu lever le voile sur sa signification ?
Le nom du groupe est " dotcut " (.cut en anglais). C'est une alternative aux " .com " qui pullulent de partout depuis quelques années.
Le " featuring " me permet de décliner les collaborateurs de .cut et de guider un peu l'auditeur. Dans ses diverses incarnations, il a parfois été remplacé par un " versus ", lors des collaborations électroniques avec CONTEMPUS MUNDI, Mr. MALINOU, THE VOMIT ARSONIST, BAD RABBIT... Depuis 2004, Gibet fait partie du projet .cut à plein temps. Si nous avons gardé le " featuring ", c'est surtout par habitude.
J'ai découvert la semaine dernière qu'un titre du groupe LOW s'intitulait " cut ".

J'ai été agréablement surpris de découvrir mon live report intégré au dossier de presse/ biographie du groupe ?!?
Je suis tombé dessus par hasard un jour en faisant une recherche Google. Pour ma part, j'ai été très agréablement surpris par ton ouverture d'esprit. Nous gardons un très bon souvenir de ce concert avec HOCICO. La tâche ne fut néanmoins pas facile, le public " electro " n'étant pas forcément très ouvert ni réceptif à notre musique. Mais j'ai l'impression que ça a plutôt bien fonctionné ce soir-là. Les membres de HOCICO sont très sympas et nous avons passé une très bonne journée en leur compagnie.

.cut a-t-il changé depuis ses débuts, le maigre souvenir que j'en ai et la difficulté à l'époque (novembre 2004) à décrire votre musique me laisse le souvenir de quelque chose plus axé industriel, d'ailleurs c'était l'étiquette " noise expérimental " qui était appliqué ?
Nous avons inévitablement évolué. Je travaille avec Gibet depuis fin 2002: au fil du temps, nous avons appris à véritablement collaborer. A nos débuts, je créais une structure sur ordinateur de mon coté et Gibet rajoutait les parties de guitare. À partir de Ov Death, nous avons appris à faire évoluer nos morceaux ensemble. C'est également à ce moment-là que j'ai commencé à rajouter de la guitare sur celle de Gibet.
Pour revenir à ce concert, je me souviens que nous avions volontairement choisi une setlist plus bruitiste et plus industrielle.

Sur scène, vous apparaissez avec des bandages, pourquoi un tel usage ? Faut-il y voir un clin d'oeil au groupe KLINIK ? A quoi ressemblent vos prestations d'aujourd'hui ?
À cette époque, les bandages faisaient partie de notre jeu de scène. Bien que je sois un grand fan des débuts de Dirk Ivens, .cut n'a jamais eu grand chose à voir avec KLINIK. Les bandages ont un fort impact visuel, et mettent une distance entre toi et le public. Avant KLINIK, il y a eu NASH THE SLASH (collaborateur du groupe THE RESIDENTS) qui utilisait des bandages sur scène et qui serait peut-être plus proche de nous musicalement.
Depuis le début de l'année, les bandages ont disparu de la scénographie de .cut. Je reste néanmoins très attaché aux projections vidéo pendant nos concerts. Notre musique étant plus narrative que dansante, je trouve important de donner un visuel au public, les films de Peter Greenaway s'y prêtent parfaitement.
Nous aimons aussi collaborer avec des performers. Nous avons déjà joué trois fois accompagnés de Marie-Claire Cordat, activiste gnostique, ancienne élève d'Orlan, notamment à l'Usine de Genève l'année dernière.

Vous vous définissez comme " post-rock industriel ", quel groupe de mots vont ensemble " post " d'un coté et " industriel " de l'autre, ou alors " post-rock " et " industriel " ?
Il fallait bien trouver quelque chose, et " post-rock " est un bon argument commercial aujourd'hui (rires). Non, plus sérieusement, je pense en fait que le terme qui nous définirait le mieux serait " experimental ". Dans le sens expérimentation, collage de sons, de textures...

De quelle scène êtes-vous issus à la base: scène industrielle, scène goth, scène post-punk ? Il y a un côté très ambiant.
Pour ma part, on peut dire que je viens des scènes goth et industrielle. J'ai découvert l'industriel avec des groupes comme THROBBING GRISTLE et EINSTÜRZENDE NEUBAUTEN. Puis, toute la scène post-industrielle avec les groupes de COLD MEAT INDUSTRY, c'est sans doute de là que me vient ce coté ambiant.
En ce qui concerne Gibet, il vient plutôt du punk, mais écoute aussi beaucoup de pop, d'expérimental et reste un fan inconditionnel de l'époque Syd Barret de PINK FLOYD.

J'aimerais connaître vos influences pour .cut et par ailleurs ce que vous écoutez ?
Beaucoup de choses nous inspirent : le cinéma, la photographie, l'art. Gibet et moi partageons une passion commune pour Stanley Kubrick, ce qui pourrait expliquer notre côté narratif.
J'écoute aujourd'hui de nombreux courants musicaux : noise, industriel, ambiant, EBM, gothique, post-rock, free-jazz, pop, batcave, hardcore, folk...
Les derniers groupes à être passé dans ma platine CD : ORDO EQUILIBRIO, ANI ROSSI, a Tribute to LOW, THE FALL, ...

Il y a rarement du chant dans le post-rock, de même pour .cut où il n'y en a pas, mais dans les deux cas, on retrouve toujours des titres assez longs donnés aux morceaux, pourrais-tu m'expliquer cela? Comme les titres sont particulièrement énigmatiques, je te demanderai de bien vouloir expliquer (la réponse : " je laisse à chacun se faire son idée " est exclue...) les titres des 4 morceaux de ce mini-cd ainsi que le titre du mini-cd Artic circle.
En général, je trouve les titres pendant nos sessions d'enregistrement. C'est un peu ce que m'inspire le morceau à cet instant T. Les samples utilisés peuvent être aussi un point de départ.
I Wish July 31st would Never Come est l'angoisse, l'appréhension de l'arrivée d'une date fatidique.
Your Naked Dead Body... raconte un voyage dans le subconscient à travers l'hypnose, la régression.
They're Digging For Oil, Not Looking For Franklin parle de l'expédition Franklin qui cherchait le passage du Nord-Ouest en 1845.
Harry Truman Will Never Die est une allégorie de la mort. L'utilisation de la bombe atomique a en quelque sorte rendu le président Truman immortel...
Arctic Circle est donc un parfait résumé de ces 4 titres : la peur, le froid, la mort, la solitude, la décomposition du corps humain.

La pochette est très énigmatique, que représente-elle à la base? Il y a quelque chose d'écrit et qui ressemble à de l'hébreu, pourquoi ce choix ?
Il s'agit d'une photographie de lapin momifié que j'ai prise l'an dernier au pied du Mont Saint Michel. Les touristes passaient à côté de ce cadavre sans même le remarquer. En ce qui concerne le texte, c'est le titre du CD Arctic Circle écrit en hébreu sur la pochette, tout simplement.
Il faut croire que la mort est un thème omniprésent dans notre musique, la pochette du précédent CD Ov Death représentait un oiseau décomposé...

Le post-rock semble aujourd'hui se marier à beaucoup de styles différents. En metal, il a donné le post-core avec des groupes comme NEUROSIS en précurseur puis CULT OF LUNA, CALLISTO, ISIS ou encore d'autres mélanges avec le dernier KILL THE THRILL ou JESU. Il y a également une rencontre avec le neo-folk avec LARSEN par exemple. On le trouve même mélanger à de la pop/ rock avec THE APPLESEED CAST. Pour toi y a-t-il une unité de toutes ses mouvances " post " ? On dirait qu'il y a une rencontre actuellement au niveau underground entre les sonorités ambiantes, saturées et lourdes, des scènes éloignées semblent se rencontrer : doom, metal-indus, le hardcore, l'atmosphérique, le neo folk.
Pour moi il n'y a pas vraiment d'unité des mouvances " post ". Ceci dit, il y a toujours eu un mélange des genres musicaux et tant mieux. C'est ce qui, selon moi, rend les groupes créatifs et innovateurs.
Je ne pense pas que l'on se lève un matin et que l'on dise : " Tiens, aujourd'hui, je vais monter un groupe de post-rock " ou " Je vais créer un groupe de death-metal "...
Le son de ma musique évolue énormément selon la ou les personnes avec qui je travaille, vu que nos influences, notre inspiration, notre sensibilité n'est pas forcément la même. Je serais donc incapable de faire du .CUT FEATURING GIBET avec BLACKULA ou THEE VIRGINAL BRIDES et vice-versa... même si j'utilise les mêmes logiciels, la même guitare, les mêmes pédales d'effets et si, au final, ma façon de travailler reste sensiblement la même.

Comment définirais-tu le post-rock, il fut un temps où il s'agissait d'un terme fourre-tout pour les groupes à instrumentation rock qui ne faisait pas du rock.
C'est un terme journalistique pour définir un genre musical. On peut dire que le post-rock regroupe ce qui n'est pas du rock, pas du punk, pas du hardcore, pas de la pop,... je pense que le terme rock est à prendre au sens large.
Pour ma part, j'ai découvert l'utilisation du terme post-rock au festival de Nevers en 1999, festival plutôt orienté musiques industrielles et expérimentales.

J'aimerai connaître tes références en post-rock ? Par ailleurs, connais-tu le groupe suisse THE EVPATORIA REPORT ou encore DON'T LOOK BACK de Valence, des formations de la région donc?
Dans le genre, j'aime beaucoup MOGWAÏ, PIANO MAGIC, et la scène de Montreal avec les groupes du label Constellation: GODSPEED YOU BLACK EMPEROR!, FLY PAN AM, DO MAKE SAY THINK, HRSTA...
Je connais THE EVPATORIA REPORT car nous sommes avec eux sur la compilation " Rock Post 2 " sortie cette année. Par contre, je ne connais pas DON'T LOOK BACK, mais je vais faire des recherches. Ceci dit, nous sommes toujours intéressés à partager la scène avec des groupes post-rock. En avril 2005, nous avons joué avec MOLASSES de Montreal et nous gardons un excellent souvenir de ce concert.

Tu officies également dans le webzine WALNUT AND LOCUST, pourrais-tu nous le présenter ainsi que ses activités annexes (cd live, compilations)
à travers un petit historique?

[WALNUT AND LOCUST] a débuté en 1999 en tant que webzine. Pour le cinquième anniversaire du site, j'ai décidé de sortir un CD et le label est né. Notre première production a été la compilation Red. L'idée de départ était simplement de permettre à des groupes que j'ai pu rencontrer soit par le biais du magazine, soit dans la vraie vie d'apparaître sur un support CD, souvent pour la première fois. Notons tout de même la présence de Earskin et Alexandre St Onge (collaborateurs de GODSPEED YOU BLACK EMPEROR!), et de LETUM (Cold Meat Industry).
Le reste a suivi naturellement, presque par hasard: Zbigniew Karkowski Intensifier, puis MERZBOW Live In Geneva. La sortie du MERZBOW en décembre 2005 a véritablement permis au label de se faire connaître au niveau international, notamment en Amérique du Nord.
En 2006, nous avons sorti nos premières productions virtuelles avec la compilation mp3 Dent De Lyon et le double album de remix de .CUT FEATURING GIBET Philippe F remixes.
Notre prochaine sortie CD sera la compilation CrO2 en juillet à travers laquelle l'industriel cotoiera le post-rock avec Chris Carter (THROBBING GRISTLE), AUBE, MOLASSES, ULAN BATOR, ... suivie des albums CD de MAGGOT BREEDER et WE ARE GENTLEMEN dans l'année...

Vous avez sorti une compilation présentant la scène underground lyonnaise, y a-t-il une vraie scène, une mouvance, une scène typée made in Lyon ? Quelles sont les tendances underground lyonnaises?
Il y a des groupes très intéressants à Lyon, mais il faut chercher. Coté concerts, la scène est totalement sinistrée depuis la disparition du Pez Ner.
Il existe tout de même des acteurs motivés et efficaces dans l'underground lyonnais. Je citerais BURN YOUR FLAG, S'ETANT CHAUSSEE, et NEUTRAL ZONE comme organisateurs de concerts, les netlabels SILLONS et TADA RECORDINGS, la librairie GRAND GUIGNOL...
Nous avons choisi d'apporter notre petite pierre à l'édifice en sortant la compilation Dent De Lyon pour promouvoir les scènes underground hors de la ville. Les groupes que j'ai contactés ont tout de suite accepté l'idée et ont été d'un grand support. Nous sommes actuellement à 250 chargements mensuels en moyenne.

Qu'en est-il d'OBSOLETE RECORDS, s'agit-il d'une structure parallèle
à WALNUT AND LOCUST ?

En effet, OBSOLETE est la facette " do it yourself " de [WALNUT AND LOCUST], on pourrait même le qualifier de précurseur du site. Le label a été créé en 1995, et n'a pas pour vocation de produire d'autres projets musicaux que .cut (au sens général), ni de sortir des cds pressés en usine.

Il paraît que Lyon est une ville hautement ésotérique,
qu'en est-il exactement ?

Attends, je regarde dans mon marc de café...

LA HORDE NOIRE est webzine plutôt axé metal extrême et scènes environnantes, que penses-tu de la présence de .cut dessus?
J'en suis très heureux. Quand nous avons partagé la scène avec des groupes metal, le public nous a toujours bien accueilli.

Quelque chose à rajouter???
Nous jouons le 22 juillet avec Marie-Claire Cordat à Clermont-Ferrand, et nous préparons une tournée en Russie en octobre.

Laurent - lahordenoire.free.fr - Juillet 2006